Demain, une oasis

D’Ayerdhal, 1992.

Ayerdhal, de son vrai nom Marc Soulier, fut un nom connu de la SF francophone dans les années 90. Décédé trop jeune en 2015, il avait un peu disparu des écrans avant que la maison d’édition Au diable vauvert ne se lance dans une réédition de ses œuvres dans la seconde moitié des années 2000. Réédition méritée, si l’on considère que ses textes n’ont rien perdu de leur mordant et de leur message.

C’est particulièrement le cas avec Demain, une oasis, qui fut en son temps le premier texte primé de son auteur (grand prix de l’imaginaire en 1993, l’année suivant l’édition originale) et son premier succès de librairie. En résumé, dans un futur proche, un médecin-chercheur bureaucrate se fait enlevé par une bande anonyme en sortant de son bureau genevois (il travaille pour la version future de l’OMS sur des statistiques médicales liées aux colonies spatiales). Le chercheur en question croit dans un premier temps à un enlèvement lié à une demande de rançon. Il va cependant assez vite se rendre compte que ce n’est pas le cas. Le groupe qui l’a enlevé est constitué de paramilitaires et d’autres médecins d’origine diverses, vivant au sein des plaines africaines désolées et tentant d’aider les populations locales du mieux qu’ils peuvent. En effet, afin de payer les voyages et l’installation des riches occidentaux dans l’espace, le peu de ressources dont disposait encore le Nord est siphonné au mépris de la vie des populations locales. Jusqu’à ce que celles-ci relèvent la tête de manière insoupçonnée…

Court roman coup de poing, Demain, une oasis nous expose aux affres d’un monde à deux vitesses, une politique néo-coloniale sourde qui continue à laisser crever de faim la moitié de la population mondiale pour le confort de l’autre moitié. Le Nord est toujours gagnant et le Sud toujours davantage perdant. Et Ayerdhal ne fait pas de concession : la violence crue des protagonistes, la misère exposée (qui n’est pas plus belle au soleil, contrairement à ce que dit la chanson) et les méthodes pour le moins questionnables utilisées par les « nouveaux humanitaires » au centre du récit font du roman un véritable pamphlet contre l’iniquité du colonialisme rampant qui persiste malgré les discours politique rassurants.

L’argument de la SF n’est d’ailleurs utilisé de manière intelligente qu’en fin de bouquin, pour ouvrir une porte vers l’espoir (ce qui est aussi inattendu que réjouissant, pour finir). En effet : la situation décrite pourrait s’appliquer moyennant quelques modestes adaptations à toutes les zones de conflit au Sud de l’équateur (et en Afrique en particulier, bien sûr). Le style d’Ayerdhal, sec, nerveux, sans concession, se marrie parfaitement avec le propos. Il parvient, par une description presque en négatif de ses personnage, à nous faire ressentir de l’empathie pour ces rebelles armés aux méthodes de barbouze. L’idée que la fin justifie les moyens, martelée par la cheffe rebelle, bien que contrecarrée au final par le protagoniste principal (qui perd bien vite son patronyme dans les camps de réfugiés surpeuplés du Sud-Sahara), semble produire ses effets. Au lecteur de juger si, en effet, l’échec des ONG charitable n’est pas de la responsabilité même de leurs donateurs, qui n’ont égoïstement aucun intérêt à ce que le Sud relève la tête, comme on nous l’explique ici de manière très directe.

Demain, une oasis est un beau texte d’espoir. Une leçon d’humilité qui nous force (lecteur, je t’englobe dans la classe moyenne européenne lambda, mes excuses si cela ne te représente pas !) à remettre en cause nos croyances et engagements petits-bourgeois. Ayerdhal avait la réputation d’être « l’homme énervé » de la SF française. Je confirme : son roman nous donne la leçon, sans pour autant en avoir l’air. Un bon petit bout de SF engagée et intelligente : à lire et à réfléchir.

Sécheresse

De J.G. Ballard, 1964.

Quelques mois après la quatrième et dernière vision d’apocalypse rédigée par l’anglais J.G. Ballard, je reviens avec la troisième vision : Sécheresse. A l’instar de La Forêt de cristal, on ne rigole pas beaucoup dans ce court roman d’anticipation. En quelques mots, on y suit les pérégrinations du Dr Ransom (un autre docteur, en écho au personnage principal de La Forêt […]) dans un monde où l’eau disparait petit à petit.

Le roman est divisé en trois grands épisodes. Le premier voit le Dr. Ransom, qui décida de vivre sur une péniche après que sa femme l’ait quitté, s’accommoder tant bien que mal des premiers effets de la sècheresse. Il ne pleut plus, les réserves d’eau diminuent et les habitants de Mount Royal (contrairement à La Forêt […], la ville imaginaire est cette fois située – on l’imagine ? – aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni et non plus en Afrique) commencent à mettre en place des stratégies diverses pour faire face à l’apocalypse qui s’annonce. Comme dans le premier acte d’un drame, on assiste à la mise en place, assez lente, des différents protagonistes. Il y a là le placide Dr. Ransom, héros malgré lui, qui subit plus qu’il ne décide. Il y a son ex-femme et une vétérinaire dont il se sent proche. Il y a un notable riche de la ville, proche de la folie, entouré par sa famille dysfonctionnelle. Il y a aussi un jeune qui vit en dehors de la société classique et qui apprécie Ransom depuis que ce dernier l’a aidé à soigner des oiseaux sauvages dans les marais tout proches. Et d’autres, qui naviguent en périphérie du récit.

Inexorablement, alors que les habitants plongent de plus en plus dans la folie (désespoir, folie, retour à la religion, etc.), l’eau disparait. Ce qui amène les protagonistes à migrer vers la côte, comme tous les habitants de ce pays non-nommé. Côte où l’anarchie règne encore davantage, sous un joug militaire exclusif.

Au prix d’une ellipse amusante, on passe sans transition au deuxième acte. Ransom (sur-)vit alors dans un cabanon, en marge des groupes semi-organisés, quelque part entre la plage et la ligne côtière. Les eaux s’étant progressivement retirées, une zone large de plusieurs (dizaines de ?) kilomètres s’étend entre la plage d’origine et ce qui reste des eaux marines. Ce territoire, salé, exposé et vent et au soleil, est également le seul où l’humanité peut trouver un peu d’eau et un peu de nourriture (quelques poissons, crustacés et algues subsistent, qu’il s’agit de piéger lorsque la marée, faible, remonte vers la côte). Si le premier acte était consacré à une lente dégradation de la vie, ce deuxième est placé sous le signe de la survie et des compromis liés.

Mais la crise arrive, entraînant la résolution finale du récit. Acculé, le Dr. Ransom, accompagné de quelques personnages secondaires, décide de revenir à Mount Royal où, dit-on, l’eau coulerait à nouveau. Après un voyage à travers les landes désertiques de l’arrière-pays, le récit approche de sa résolution. Là où la folie humaine ne pourra s’exprimer qu’au mieux, là où l’humain tombe dans ses pires excès.

A l’heure du réchauffement climatique et des bouleversements météorologiques, Sécheresse sonne comme un avertissement sinistre à son lecteur : méfiez-vous des conséquences de vos actes ou de votre indécision, ils pourraient vous couter ce que vous avez de plus cher. Roman crépusculaire, Sécheresse tient autant de la fable que de la pièce de théâtre. J.G. Ballard ne s’embarrasse pas d’un réalisme scientifique (les explications avancées, bancales, n’ont que peu d’intérêt : Ballard le comprendra avant de rédiger son dernier opus apocalyptique, La Forêt de cristal, où il fera intelligemment l’économie d’une justification scientifique aux phénomènes étranges observés). Sécheresse est aussi un texte fort, dur, âpre. Son seul défaut est peut-être de présenter un personnage principal trop lisse, observateur de sa vie plutôt qu’acteur. On aurait aimé que, comme quelques personnages secondaires, il se rebelle. Qu’il manifeste, à minima, quelques émotions. Et s’il est apathique et dépressif dès le départ du récit, les conditions ne vont évidemment rien arranger.

Si j’ai préféré La Forêt de cristal pour la beauté des visions, la poésie de l’horreur, qu’elle propose, Sécheresse n’en demeure pas moins une mise en garde puissante et désespérée. Les images que Ballard évoque dans certains chapitres (je pense par exemple aux lions qui colorent de récit dans divers passages) sont elles aussi d’une poésie effarante. On s’étonnera d’ailleurs que Ballard laisse finalement une porte à l’espoir dans Sécheresse là où il abandonnera également cette piste dans La Forêt […]. Un texte à (re-)découvrir, si vous êtes dans une phase noire et que l’humanité, en général, ne vous évoque que peu d’espoir.

Plop

De Rafael Pinedo, 2002.

Et plop! dans ta gueule ! Décidément, la SF argentine n’est pas tendre. Quelques mois après Berazachussetts, je m’attaque à un autre (court – 140 pages) roman d’anticipation argentin. Et ça fait mal par où ça passe. Là où Berazachussetts, par son côté grotesque, pouvait faire sourire, ce n’est pas le cas avec Plop. Pas du tout. Du tout du tout du tout.

Plop est le nom du protagoniste principal. Il s’appelle comme ça car quand sa mère a accouché en marchant derrière sa tribu, il est tombé directement dans une flaque de boue. Et ça a fait plop. Pas de chance pour lui, Plop est né dans un univers post-apocalyptique où les rares humains survivants vivent en bande et écument la plaine, invariablement grise et boueuse, à la recherche de quelque chose à manger. Il pleut tout le temps. Heureusement, car seule la pluie est potable, le sol étant rongé par des maux divers et variés.

Heureusement pour Plop, même si sa mère meurt rapidement et est mangée par la tribu, il est recueilli par la vieille. Elle ne fait pas de cadeau, mais se dit qu’on pourrait faire quelque chose de lui et décide de ne pas le « recycler » tout de suite. Du coup Plop grandit. Il se fait quelques amis chez les autres enfants. Puis, il apprend à mentir, à tuer, à abuser des autres. Car Plop est rongé par l’ambition. L’ambition d’être autre chose, d’être quelqu’un d’autre, d’être le chef. Il veut plus. Il veut différemment.

Et rien ne nous sera épargné : cannibalisme, torture, viols, esclavagisme, etc. Le roman est crû, brut, violent et malsain. C’est même d’ailleurs l’un des textes les plus malsains qu’il m’ait été donné de lire. Je n’ai plus eu ce sentiment de dégoût en lisant un bouquin depuis sans doute Rêve de Fer, de l’inénarrable Spinrad (pour d’autres raisons que la violence crue, mais c’est également, dans son genre, un livre très dérangeant).

Pinedo a peu écrit. Mort trop vite, il n’a laissé que trois romans : Plop, Frio (pas encore traduit) et Subte (posthume, pas encore publié). Il semble qu’il ait écrit davantage, dans sa jeunesse, mais il aurait tout brûlé par insatisfaction. S’ils étaient du même tonneau que Plop, je peux imaginer, comme auteur, que l’on se pose des questions, en effet. Quel héritage laisse-t-il ? Un Mad Max sous acide, sans espoir, et nettement moins tout public ?

Mais Plop est aussi un roman de survie. Au-delà du torture porn à la Hostel!, Plop nous raconte la montée en puissance d’un enfant qui ne se laisse pas faire et qui est prêt à tout, y compris le pire, pour dépasser les autres. Pour survivre et régner. Bien sûr, et c’est le propre des conquérants mégalomaniaques, sa propre ambition le perdra. De sa quête initiatique jusqu’à sa quête du pouvoir absolu, Plop sera toujours insatisfait. Il sera toujours déçu par les autres et décevra toujours les autres.

Plop est une expérience ; un formidable et horrible roman à ne certainement pas mettre entre toutes les mains. C’est immonde et fascinant d’assister à la montée en puissance d’un psychopathe, d’un dictateur fou. La perfection de l’horreur. La fascination du laid. Un grand moment de lecture, bien que je sois incapable de dire si c’est un bon livre ou non. Ou même si je devrais le recommander.

Lud-en-Brume

De Hope Mirrless, 1926.

Après plusieurs semaines passées à courir après le temps, pour des raisons malheureusement professionnelles, je vais tenter de reprendre un rythme de publication plus soutenu dans ces colonnes. Et je commence par Lud-en-Brume, lu il y a déjà quelques mois. Je ne connaissais absolument pas ce bouquin avant d’en avoir lu les éloges dans le Panorama illustré de la fantasy et du merveilleux. Considéré dans cet ouvrage de référence comme un œuvre essentielle dans l’histoire de la littérature de fantasy, Lud-en-Brume est le texte principal de Hope Mirrless, auteure britannique née à la fin du XIXème, relativement confidentielle.

Édité en français par la maison d’édition assez confidentielle Callidor (qui a repris vie ! hourra !), le roman trouvera sans doute un lectorat plus large avec la réédition en poche chez Le Livre de Poche, avec une préface de Neil Gaiman. Gaiman fait œuvre d’intérêt public en mettant son nom au profit de ce classique méconnu. On y découvre l’histoire de la ville de Lud-en-Brume, bourgade imaginaire de l’Angleterre victorienne. Les notables de la ville ont choisi, depuis des décennies, de nier l’existence de leurs voisins, le petit peuple de Faerie. Les notables qui dirigent la ville sont même allés jusqu’à imaginer de nombreux stratagèmes pour ne plus les nommés. Ainsi, de doux euphémismes sont utilisés lorsqu’il s’agit de les mentionner.

Et tout irait bien dans le meilleur des mondes si la ville n’était pas la proie d’un trafic illicite de fruits féériques. Ce fruit, cette drogue, surtout pratiquée dans les bas quartiers de la ville, provoque des comportements étranges chez le consommateur. Nathaniel Chanteclerc, le très raisonnable et très populaire maire de la ville ne sait comment traiter le problème et adopte à bien des égards la politique de l’autruche. Jusqu’à ce que les filles de bonne famille commencent à succomber à leur tour. Jusqu’à ce que le propre fils de Nathaniel en soit victime. Aux habitants de Lud-en-Brume, bon gré mal gré, de se réveiller et d’arrêter de nier la réalité : les frontières de Faerie sont moins lointaines que ce que l’on voulait bien imaginer.

Superbe texte d’un classicisme de forme épuré et d’une modernité de ton étonnante, Lud-en-Brume réussit le tour de force d’être un texte actuel malgré son âge vénérable. La plume de Mirrless, habilement traduite par Julie Petonnet-Vincent, est un enchantement de tous les instants. Comme tous les romans traitant de près ou de loin des rapports entre le monde réel et le monde féérique, Lud-en-Brume dégage un je-ne-sais-quoi d’inquiétant et de nostalgique tout à la fois. On y croisera bien sûr l’Homme Vert, Puck et toute la cours de Roi de Fées, qui se cachent ici sous d’autres noms. Et tous ces personnages sont à la fois séduisants et repoussants, comme pouvait l’être le Faune du Labyrinthe de Pan, pour vous évoquer une image cinématographique.

Au-delà des qualités intrinsèques du texte et de l’avant-gardisme de son propos, je me demande également s’il ne faut pas voir dans tout ceci une formidable allégorie d’une partie de la vie de son auteur. Car la morale de Lud-en-Brume, une fois les péripéties digérées, est certainement qu’il faut accepter l’autre, qu’il faut vivre avec ses différences, que chacun à, en soit, l’un ou l’autre jardin secret qu’il est préférable de cultiver que de vouloir désherber. A défaut de beaux légumes, on risquerait d’y voir pousser l’ivraie, avec toutes les conséquences néfastes que cela peut amener. Et quand on sait que Hope Mirrles vécu au début du XXème siècle avec une autre femme, de 37 ans son aînée, il y a fort à parier que le message n’est pas totalement anodin. Ceci mis à part, Lud-en-Brume mérite en effet son statut de classique injustement méconnu, ne souffrant absolument pas des années qui passent. Maintenant qu’il est disponible aisément en poche, vous n’avez plus aucune raison de ne pas y jeter un œil.

Journal d’un ange

De Pierre Corbucci, 2004.

Après une somme historique magistrale, j’enchaîne avec quelque chose de beaucoup beaucoup plus léger. Comme quoi, l’éclectisme a du bon, en matière de goûts littéraires (et non, je n’en ai pas fait étant jeune). Pierre Corbucci, dont il s’agit ici de la première œuvre, signe un très court roman noir mettant en scène des anges un poil (une plume ?) désabusés dans un paradis pas si rose que ça, en proie aux affres de la bureaucratie et aux turpitudes bien terrestres de l’ambition personnelle, des magouilles en tout genre et des disparitions inquiétantes.

Eriel, un ange-inquisiteur dans le ventre mou de la hiérarchie policière angélique, se retrouve bien malgré lui chargé d’une enquête sur des disparitions qui semblent impossibles. Des anges n’ont plus donné signe de vie depuis leur dernière mission terrestre. Or, comme ils sont immortels, ce simple fait est pratiquement impensable. Eriel endosse donc son complet gris d’inspecteur… pardon, son auréole d’inquisiteur et commence à remuer la merde pour trouver le fin mot de l’histoire. Mes excuses pour la formule vulgaire, mais le bouquin, comme tout bon polar qui se respecte, n’hésite pas à user d’un langage d’hommes de main, de petites frappes (célestes, il est vrai) et autres joyeusetés.

Roman d’ambiance, publié d’abord dans une collection polar, Journal d’un Ange est un petit plaisir de lecture rapide et sans prétention. Si le livre a des faiblesses évidentes –Corbucci veut trop en mettre et se noie parfois dans un trop plein de contexte divin peu utile au moteur scénaristique ; l’enquête, démarrée sur des chapeaux de roue, piétine assez péniblement pendant la majeure partie du livre avant de déboucher sur une fin abrupte et, malheureusement, un peu décevante– il est aussi plaisant à lire. Eriel, mi-satirique, mi-désabusé, est sympathique malgré sa très haute opinion de lui-même. Il a le côté obstiné et jusqu’au-boutiste que l’on apprécie chez d’autres détectives classiques que Corbucci se plait à citer ici et là dans ses pages.

L’univers est également amusant, offrant une caricature administrativo-hiérarchisée des cieux, du purgatoire et des enfers. On sent cependant que Corbucci avait un paquet d’idée pour faire d’Eriel un personnage récurrent de suites sans doutes nombreuses (c’est après tout un polar, genre qui se prête très bien au format épisodique) et qu’il jette parfois dans ses pages les bases de ce qui aurait pu être un monde riche en rebondissements dans la guerre éternelle du bien contre le mal. Du coup, l’intérêt intrinsèque de l’intrigue de ce premier opus, malheureusement resté enfant unique jusqu’à présent, passe un peu au second plan au profit d’un mise en place du protagoniste principal, de sa hiérarchie angélique, de quelques antagonistes et d’une structure sociétale amusante et, finalement, assez peu courante dans ce genre particulier qu’est le polar fantastique.

Rapidement lu, probablement rapidement oublié, mais assez fun et original pour soulevé la curiosité pour les prochaines œuvres de l’auteur, si jamais il se décide à reprendre la plume.